Simbaya, la douleur et mémoire
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Avec la mort de l’Imam Barry (paix à son âme), Simbaya de mon enfance se dirige déjà vers le crépuscule. Nos papas d’hier comme Monsieur Diallo Huissier(Cellou), Mr. Sow ou Imam Barry, pour n’en citer que quelques-uns, nous ont quitté à tout jamais. Des jeunes comme Yacine ou Biro parti trop tôt sans avoir eu l’opportunité d’accomplir leur mission. Avec le temps et l’âge, on réalise que la mort fini une vie, mais pas une relation. La mort vous a prise à tout jamais, mais elle ne vous séparera jamais de ceux qui vous ont connus de près et de loin. De nos jours, nos papas qui sont en vie souffrent dans le silence sans savoir quand le bon dieu leur rappellera. Mes amis d’enfance qui sont restés dans le quartier vivent dans le désespoir alors que ceux qui ont opté pour l’aventure se décarcassent nuit et jour loin de leur famille.

La vie est une tragédie et chaque chose a réellement une fin. Les déceptions, les malheurs et les douleurs façonnent les pensées et donnent un sens à la mémoire. On finit par accepter que tous les enfants de Simbaya, vivant ou morts, présent ou distant, prés ou éloignés, seront à tout jamais unis par leur mémoire partagée, individuelle et collective. Cette mémoire sera toujours une source de rappel et d’espoir. Quelle que soit la distance ou les accomplissements, nous resterons pour toujours des produits de ce quartier, de nos papas et nos amis d’enfance.

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