Hier, j’ai parlé avec un parent des apprenants du Complexe NAD. Elle était réjouie de l’initiative initiée par le leadership du Complexe pour épauler les apprenants et leurs parents pendant cette période du Covid–19. Depuis l’arrêt des cours, le leadership du Complexe NAD a décidé de remettre aux apprenants des devoirs de semaine. Avec l’aide de conseillers pédagogiques localisés à Boston, les responsables pédagogiques remettent 4 à 5 pages d’exercices par semaine aux apprenants du préscolaire (Petite-Moyenne-Grande section) et du primaire (Cours préparatoire et Cours élémentaire 1). Le but des devoirs de semaine est d’engager les apprenants pour qu’Ils ne désapprennent pas et de faciliter la tâche aux parents durant cette période d’incertitude.
Contrairement au gouvernement guinéen qui propose une solution complexe avec les cours en ligne, le leadership du Complexe NAD a opté pour une solution basique qui répond aux besoins de nos apprenants. De toute façon, on n’a actuellement ni les moyens, ni la capacité, d’appliquer ou de procéder à des cours en ligne. On ne pense pas non plus que les cours en ligne répondent aux besoins de nos apprenants. Avant le début de cette pandémie, le processus électoral avait déjà rendu la situation du pays instable et a empêché les apprenants de suivre correctement leurs programmes d’études. Cela veut dire, comme la majorité des écoles en Guinée, le Complexe NAD n’a pas pu appliquer les programmes d’études à la norme. Conséquemment, les apprenants n’ont pas besoin de nouveaux cours ou de nouveaux concepts, mais tout simplement, l’opportunité de revoir le programme parcouru pour mieux le maitriser, et l’approfondir. En agissant de cette sorte, le leadership du Complexe NAD démontre une fois de plus son aptitude à trouver des solutions simples, innovatrices et applicables à nos problèmes.
En clair, cette période du Covid-19 est une période temporaire dont les conséquences demeurent énormes. Les hommes finissent toujours par trouver la solution à leur mal. Pour cette raison, les leaders du gouvernement Guinéen doivent se focaliser sur des solutions appropriées et applicables pendant et après cette période du Covid-19. Pour cela, je propose l’utilisation des fonds pour les cours en ligne pour épauler les enseignants des établissements publics et privés ou pour lutter contre l’ennemi commun. En plus, Il est aussi essentiel de se pencher dès maintenant aux post-Covid-19 tout en sachant que les apprenants avancent en âge. L’année scolaire prochaine sera une année d’exception qui requerra des mesures d’exceptions. Il faut déjà y réfléchir pour bien se préparer. C’est le seul moyen de ne pas victimiser nos enfants.
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